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En mars, la Commission européenne a publié un package omnibus contenant des propositions de modifications des lois sur le climat, y compris la directive sur les rapports sur la durabilité des entreprises (CSRD). Pour aider les organisations à gérer les changements potentiels du CSRD, 麻豆原创 a organisé un webinaire avec Kerstin Lopatta, vice-présidente du Sustainability Reporting Board du Groupe consultatif européen pour l'information financière (EFRAG) et chargée de liaison spéciale auprès de l'ISSB, Markus Weckman, vice-président des entreprises chez Upright Project, et Tamara Bálint, responsable du programme de développement durable chez Hyva. Ci-dessous, nous résumons les principales conclusions de leur discussion.
1. L'évaluation de la double matérialité demeure un élément crucial.
Une chose qui reste inchangée dans le CSRD est l'obligation pour les entreprises de réaliser une évaluation de double matérialité (DMA). Cela signifie que vous devez divulguer non seulement l'impact des questions de durabilité sur vos performances financières, mais aussi l'impact de vos activités sur les personnes et l'environnement. Selon Lopatta, c'est l'étape à laquelle les organisations ont le plus de mal à franchir. Cela les oblige à réfléchir de manière stratégique aux impacts négatifs et positifs à venir, et exige souvent un grand nombre de points de données, ce qui peut être écrasant. Bien qu'elle soit complexe, l'évaluation de la double matérialité est cruciale?: c'est la base sur laquelle vous allez construire votre rapport CSRD. Pierce a fait remarquer qu'il est important d'apporter une boussole sensée à la DMA. Le processus consiste réellement à identifier ce qui est important pour votre entreprise et ce qui compte pour vos parties prenantes.
2. Les seuils ont changé, mais les entreprises hors périmètre souhaiteront peut-être tout de même soumettre des rapports.
L'une des modifications proposées par l'Omnibus dont on parle le plus concerne le seuil pour les sociétés déclarantes. Selon la proposition, seules les plus grandes entreprises (celles comptant plus de 1 000 employés et soit 50 millions d'euros de chiffre d'affaires net, soit un total de bilan supérieur à 25 millions d'euros) doivent désormais se conformer à la CSRD. Cela signifie qu'environ 80?% des entreprises précédemment couvertes ne seraient plus tenues de se conformer au CSRD.
Pierce a toutefois souligné qu'il serait toujours judicieux sur le plan stratégique pour de nombreuses entreprises hors champ de faire rapport. Les réglementations en matière de divulgation s'imposent dans le monde entier et, quoi qu'il arrive dans le paysage réglementaire, les organisations doivent comprendre les risques et opportunités importants que représente le changement climatique, et être prêtes à répondre aux demandes d'informations des parties prenantes concernant leurs impacts sur le développement durable. Bálint a noté que, pour Hyva, le processus DMA de l'UE a fait appara?tre plusieurs opportunités et risques commerciaux que l'entreprise n'avait pas envisagés auparavant.
3. La technologie peut rationaliser l'évaluation de la matérialité et la divulgation.
Le calcul des données d'émissions et la réalisation d'une double évaluation de matérialité pour le CSRD peuvent nécessiter des ressources extrêmement importantes. La technologie peut considérablement alléger ce fardeau. Par exemple, l'outil gratuit 麻豆原创 Sustainability Reporting intègre le contexte directement issu du CSRD et permet aux utilisateurs de collaborer et d'exporter des rapports. Pour garantir aux clients l'accès à une analyse de matérialité robuste et scientifiquement fondée, 麻豆原创 s'est associé à Upright, qui offre un support DMA via un moteur de données qui intègre des informations provenant de plus de 300 millions de sources.
4. Même avec les modifications proposées, la divulgation exigera du temps et des ressources.
Bien que l'Omnibus propose des prolongations des délais et promet de simplifier certains aspects de la production de rapports sur les CSRD (par exemple, en supprimant l'exigence initiale de transition vers une assurance raisonnable), le processus prendra tout de même du temps et des ressources. Selon Bálint, Hyva a commencé à préparer les rapports CSRD des années avant la date limite. Ils ont rapidement compris que le DMA objectif et basé sur les données qu'ils recherchaient nécessiterait des ressources importantes. Ils ont donc décidé de faire appel à un soutien externe d'Upright. Le meilleur conseil de Bálint aux autres entreprises qui se préparent à la rédaction de rapports CSRD?? Commencez dès maintenant. L'ensemble du processus, a-t-elle expliqué, demande du temps et des efforts, et lorsque vous attendez de respecter une date limite de production de rapports, vous passez probablement à c?té d'opportunités importantes.
Renforcer la résilience en prévision de l'avenir en matière de divulgation climatique
? mesure que le paysage de la divulgation sur le climat évolue, les entreprises devraient se concentrer sur le renforcement de leurs capacités en matière de durabilité et sur la mise en place de systèmes de données qui leur permettront de rester agiles et de répondre aux différents cadres réglementaires et aux demandes des parties prenantes. Pour plus d'informations, y compris un aper?u des modifications proposées à la directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises (CSDDD) et au mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (CBAM), voir notre analyse détaillée du package Omnibus.
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